SUR LES TRACES DE THÉOPHILE GAUTIER par Vegas sur Sarthe

Tandis qu'à leurs oeuvres perverses
Les hommes courent haletants,
Mars qui rit, malgré les averses,
Prépare en secret le printemps.


A travers une porte ronde
J'ai vu les premières jonquilles,
Du lierre les feuilles vagabondes,
Et des abeilles en escadrille.

Déjà le tchip-tchip du pinson
Troue le silence matinal,
Au potager sort l'arsenal

Du vieux jardinier impatient
D'ordinaire Muet, là sifflotant,
C'est le Printemps à l'unisson.

5 commentaires:

  1. Hier, je pensais un peu à ce moment presque-été du printemps (d'ici encore deux mois ou presque chez moi) et ton poème récrée la même sensation de bonheur. Bravo pour ta récréation des sons aussi.

    C'est tout simplement splendide ! Bravo !!

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    1. Merci Joye! J'essaie de conjurer les prévisions météo qui nous donnent de la neige pour demain :(

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  2. Tu reprends admirablement le fil...
    Bien joué Théophile !

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  3. Le jardinier que tu évoques habite probablement au sud de la Loire !

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  4. Sur les traces de Theophile Gautier
    Même sans ses inspecteurs cocasses
    C'est fou ce que le capitaine Vegas fracasse !
    ;-)

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